mercredi 23 décembre 2015

EW ET L'ENGAGEMENT DES JEUNES / YOUNG PEOPLE'S INVOLVEMENT WITH EW


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EW ET L'ENGAGEMENT DES JEUNES

          L'un des volets de la mission que s'est fixée EW est la sensibilisation des gens d'ici aux problèmes Nord-Sud. C'est ainsi qu'au cours des années l'association a organisé des conférences publiques sur le micro-crédit, la gestion sociale de l'eau, le développement durable, a participé aux manifestations locales : Fête du Toit du Monde, Journée des Associations, qui attirent des milliers de personnes, et a organisé, chaque année, sa propre Fête Solidaire où les membres et les amis se rencontrent et enrichissent les discussions autour de nouveaux projets d'aide à nos différents programmes. 

eleves IUT GEA Poitiers
Étudiants IUT-GEA / University students
           C'est dans ce même esprit de sensibilisation aux difficulté rencontrées par des populations très démunies que notre association est intervenue à multiples reprises dans des établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) et au niveau universitaire.
       Le partenariat avec l'IUT-GEA de Poitiers est un bon exemple d'interaction entre EW et de jeunes adultes. Notre association accueille chaque année, et ce depuis 7 ans - un groupe d'étudiants qui, dans le cadre d'un projet tutoré, ont opté pour découvrir ce qu'est l'action humanitaire . Ils s'engagent donc à nos côtés à la fois pour appliquer leurs acquis en matière d'organisation, de publicité, de marketing à une sphère non marchande, et pour comprendre l'esprit et le fonctionnement de notre association, s'associer à nos activités et réunions, et s'efforcer de trouver des moyens pour soutenir finanièrement nos programmes à l'étranger.

Etudiants IUT GEA marché de noel fontaine le comte
Thomas, Pauline et Pierre


           Le "crû" 2015 est particulièrement investi. Les étudiants du groupe forment une équipe soudée,enthousiaste et efficace.
              L'une de leurs premières actions a été la participation à nos côtés au Marché de Noël de Fontaine-le-Comte - petite ville à environ 10 kms de Poitiers, célèbre pour son Abbaye médiévale -  qui attire des milliers de visiteurs venus de toute la Région. Les étudiants on aidé à installer notre stand, à l'animer, ont distribué des tracts expliquant notre action : "Un cadeau de Noël peut être un geste de solidarité".

Abbaye de Fontaine le Comte / Fontaine le Comte Abbey

               Les jeunes ont d'autres projets : vente de confiserie dans les locaux de l'IUT, recherche de sponsors, organisation d'un loto,etc...toujours dans un esprit de sensibilisation, de partage et de soutien aux plus démunis de la planète. Nous leur souhaitons de réussir et de garder cette ouverture aux autres indispensable surtout à notre époque et face aux événements qui nous ont tous accablés durant cette année 2015.


                Joyeux Noël et souhaits de paix pour 2016 ! EW.

( Voir plus loin pour d'autres photos)

ENGLISH LANGUAGE VERSION

YOUNG PEOPLE'S INVOLVEMENT WITH EW



               One important aspect of EW's missions is to create awareness of North-South problems among general public here in our part of the planet. To reach this goal, many actions have been undertaken over the years :
          - Lectures on microcredit, water management, sustainable development, etc...
              -  Participation in local events : "Roof of the World" (Toit du Monde), "Association Day" festivals which attract thousands of visitors every year from the Poitou area ;
                  -   Creation of our own yearly "Solidarity Festival" where members and friends can exchange ideas and discuss our new international projects ;
                 -   Organization of awareness programs and workshops in primary and secondary schools as well as at University level.


Etudiants IUT GEA Poitiers
Thomas, Florian, Lise, Pierre et Pauline
              Our partnership with the University of Poitiers Management Department is a good example of a fruitful interaction between EW and young adults. For the last six years, EW has welcomed and guided a group of students - under their university tutor - who have chosen to discover humanitarian work as part of their curriculum activities. They thus have the opportunity to discover the spirit and goals of our association, to participate in our meetings and activities and to try and find ways of supporting our programs abroad. At the same time, they can apply the management techniques they are learning - organization, publicity, marketing, etc... - to a non-profit organization.

Distribution de tracts / handing out flyers

                     The 2015-2016 "batch" is particularly enthusiastic and efficient. One of the first contributions of the students was to participate in the Fontaine-le-Comte - a famous medieval Abbey, about 10 miles away from Poitiers - Christmas Market, very well-known and attended by thousands of visitors from the whole Region. They helped organizing and animating our  stall and handed out flyers inviting people to buy our fair-trade products. "A Christmas gift can be a solidarity gesture".

Stand EW

                  The students have other projects : Selling sweets and chocolates on their Department premises, Finding sponsors, organizing a loto, etc... Always in the same spirit of sharing and helping the most destitute of the planet. We wish them to succeed and keep their eyes open to the world we live in especially in the difficult days we are going through.

                               Merry Christmas to you all and Wishing the world Peace in 2016 !  EW.

jeudi 26 novembre 2015

L'orphelina de Tenali va de l'avant


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      L'ORPHELINAT DE TENALI VA DE L'AVANT

                  Dans différents articles antérieurs (juillet et septembre 2013 - avril 2014), EW soulignait les réalisations de Tad Venkateswarlu à l'orphelinat de Tenali et les difficultés rencontrées en raison des troubles violents qui ont agité l'Andhra Pradesh avant, pendant et après la partition de cet Etat d'Inde du Sud, situé au nord du Tamil Nadu.

              De fait, le nord-ouest de l'Andhra Pradesh est devenu un état indépendant en juin 2014, sous le nom de Telangana.  Le nouvel Andhra Pradesh et le Telangana partagent la même capitale de Hyderabad mais il faudra du temps pour que les deux nouveaux états trouvent un équilibre économique et politique.  EW y avait envoyé des missions en 2005, 2009 et 2011 mais , bien que notre association fût déjà sur le terrain, il lui fut déconseillé de se rendre en Andhra Pradesh en 2014 en raison des événements.


Distribution du goûter / Snack time

            Comme nous l'avons expliqué antérieurement, l'orphelinat (pour orphelins et enfants handicapés - EOOHC) a été créé en 1992 par le Docteur Tad Venkateswarlu de l'université de Windsor, Canada, sur ses propres deniers. L'école assure logement et nourriture, soins médicaux, soutien émotionnel.  Les enfants suivent un parcours scolaire normal (préparation aux examens d'état) et profitent d'un enseignement pré-professionnel.  Toutes les religions sont représentées et l'on inculque aux enfants des valeurs humanistes - tolérance et respect des différences en particulier.


Tad avec un groupe d'enfants / Tad with children
                Le Dr Tad Venkateswarlu, membre d'EW,  est notre personne-relais à Tenali. Bien qu'il vive au Canada, il passe environ deux mois, deux fois par an à l'orphelinat. Il y était en mars et novembre 2014 pour régler - entre autres - des problèmes de recrutement d'enseignants, de rénovation des locaux et de restructuration des emplois du temps.  "Depuis 1992, 190 étudiants ont terminé leurs études secondaires (dont 60% de jeunes filles), explique le Dr Venkateswarlu - 70% d'entre eux ont suivi ensuite une formation professionnelle de mécanicien, informaticien, infirmière ; 20% ont trouvé un emploi en Andhra Pradesh. Les 10% restants sont inscrits dans des universités ou des instituts post-baccalauréat pour des formations dans le commerce et les affaires."


Salle de classe / Classroom

               Outre les matières proprement scolaires, les enfants peuvent suivre des cours de yoga, de danse classique et de chants traditionnels ;  on leur propose également des ateliers d'ébénisterie, de fabrication de craie, de couture, de broderie, de jardinage...Une ouverture à la culture indienne et au monde professionnel.

                En décembre de cette année, le Dr. Venkateswarlu sera de retour à Tenali. Il s'est fixé trois buts principaux : achat de terrain pour les activités de plein air des enfants et l'agrandissement du jardin potager,  recrutement d'enseignants d'anglais de haut niveau et  création d'un trust de 100 000 dollars qui assurerait l'indépendance financière de l'établissement.
Il voudrait, de plus, étudier les possibilités de création d'une autre école pour enfants très pauvres d'un village tribal à l'est de Tenali.

              La réalisation de tous ces projets dépend, bien entendu, de la générosité des donateurs.

                  EW vous tiendra informés. A bientôt. 



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ENGLISH-LANGUAGE VERSION

TENALI ORPHENAGE IS MOVING AHEAD


           
          EW pointed out in different blog articles (July, September 2013, April 2014) the achievements of Dr. Tad Venkateswarlu in the Tenali Orphanage (Andhra Pradesh) and the problems he encountered due to the violent disturbances that occurred before, during and after the partition of the State.  In fact, its North-Western part became independent in June 2014, under the name of Telangana. Though both new states share the same capital, Hyderabad, it will take time to achieve an economic and political balance. EW sent three missions there in 2005, 2009 and 2011 but was advised not to visit Tenali in 2014 when the EW team was already in South India for different programs.

           As we previously explained, the orphanage (Education Organization for Orphans and Handicapped Children - EOOHC) was established in 1992 by Dr. Tad Veskateswarlu, University of Windsor, Canada, with his own resources. The school provides basic needs : room and board, health care, emotional support.  The children learn both academic and vocational subjects.  They are  taught human values - respect, tolerance - all the more important as they come from different religious backgrounds.







Jeune animateur bénévole / Young volunteer
















                Dr. Venkateswarlu, a member of EW, is our relay person in Tenali.  Though he lives in Canada, he spends a couple of months twice a year in the orphanage. He was there in March and November 2014 to attend to different problems : hiring new teachers, renovations of classrooms, restructuring of curicculum, etc... "Over the past 22 years - he explained - 190 students have graduated (60% of them are females) ; 70% have joined in undergraduate programs in mechanics, computer science and nursing in local colleges. 20% have found jobs in the Tenali municipal offices and private small business companies in Andhra Pradesh. The remaining 10% have registered for graduate programs in business and commerce at universities and postgraduate institutes in India".


Salut à l'entrée d'un visiteur / Greeting a visitor

             
                     In addition to the academic program, the children can practice yoga,classical dance and traditional songs.  They also have the option of  training in carpentry, chalk making, tailoring, embroidery. An opening to Indian culture and advice to help them choose a career after high school is also provided.


Pose (pause) photo / Photo break

                           In this December, Dr. Venkateswarlu will be back in Tenali. He will be focusing on three main goals : to buy more land for recreational activities for the children and enlarge the vegetable garden, to hire well-trained English instructors, to try and create a 100 000 dollar trust fund for the school to become self-sustainable.

               Moreover he is planning to investigate the possibilities of establishing another school for poor children in a tribal village, East of Tenali.
For these great projects to come to fruition, the generosity of Tenali school supporters will of course be needed.

                     We will keep you informed. Happy Thanksgiving ! EW.

 



   

                

            




































mardi 27 octobre 2015

PATY UPDATE FALL 2015




 



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SUITE PROJET HANDICAPES - GUATEMALA



Sofia


           Le projet-pilote, lancé au début de l'année (voir notre article du 25 février 2015) en faveur de 7 jeunes handicapés du Foyer Anini a connu,  selon la responsable Paty Diaz,  un réel succès.
             Le Foyer Anini a été créé à Guatemala City en 1985 par une douzaine de volontaires.  C'est une association à but non lucratif, sans aucune affiliation politique. Il accueille actuellement environ 70 personnes, principalement des orphelins, des enfants ou adultes abandonnés dont les âges s'échelonnent entre 1 an et demi et  54 ans. Les handicaps sont très divers : microcéphalie, hydrocéphalie, trisomie, retard psychomoteur, retard du langage, etc...




Juan

             L'objectif du foyer est de procurer à tous, les conditions d'une vie décente, de développer leur potentiel, leur estime de soi et de promouvoir leur intégration sociale.  Ceci dans une atmosphère familiale et aimante.
           Le Foyer est organisé autour de 4 maisons selon l'âge et les problèmes particuliers de chacun.



José Lino


             La maison 4 héberge des adultes dont l'âge va jusqu'à 54 ans.  7 d'entre eux ont été choisis pour le projet-pilote. Ils ont de 17 à 40 ans mais leur âge mental  est de 8 à 10 ans.  Le but du projet est l'intégration sociale, l'apprentissage d'un travail salarié, l'initiation à la gestion d'un pécule personnel.

           Les occupations principales ont été la lessive, le nettoyage et l'entretien du matériel et des locaux, l'aide à la cuisine, le soin des plus petits.  Comme le Foyer assure un encadrement scolaire adapté, ces activités se déroulent principalement le samedi et le dimanche et tous les matins pendant les vacances.

             Les participants se sont montrés responsables.  Ils ont appris à signer leur nom, à s'occuper des plus jeunes, à s'entraider et à utiliser leur argent personnel à bon escient.

           Sofia, la plus âgée des participantes, s'est investie dans un programme d'épargne au sein du Foyer : le "Cuchubal".


Sofia et un petit groupe d'amis


                  Le "Cuchubal", qui existe dans certains pays d'Amérique Centrale, est un mécanisme financier collectif.  Chaque membre apporte sa contribution mensuelle à un fonds d'épargne qui permet l'octroi de prêts. Les groupes - de 12 personnes maximum - se réunissent régulièrement, organisent de petites fêtes et servent, ainsi, à renforcer la cohésion sociale.


Sofia, José Lino, Juan et Marco 

                  Selon les propres mots de Paty Diaz : "Le succès de l'expérience peut sembler petit aux yeux de certains, mais, pour nous qui vivons avec ces jeunes et adultes, il est très grand.  Chaque jour est une aube nouvelle pleine d'espérance, de sourires et d'affection...Même si, comme dans chaque famille, il y a des problèmes que nous nous efforçons de résoudre. Nous exprimons ici notre gratitude envers EW."




José Lino à la vaisselle/ José Lino washing up



(Voir plus loin pour d'autres photos)

ENGLISH-LANGUAGE VERSION :

FOLLOW UP PILOT PROGRAM - GUATEMALA


             
             The EW pilot-project in favor of the handicapped from the Anini Center in Guatemala City has been very successful, according to Paty Diaz, our relay-person on site and the head of the project.  (See our blog article dated Feb. 25th, 2015.)

           The Anini Center was founded in 1985 in Guatemala City by a group of about a dozen volunteers.  It is a humanitarian, non-profit organization with no political affiliations.  At the present time about 70 residents live there and are well and lovingly taken care of.  Their ages range from 18 months to 54. They are mostly orphans and abandoned children and adults.  They suffer from various handicaps : microcephalus, hydrocephalus, Down syndrom, language and mobility problems, etc...



Marco


              The objectives of the Center are to give to all the conditions of a decent life, to help develop their capacities, to build and reinforce their self-esteem and to work towards social integration.  All this in a loving and family-like atmosphere.

           Four houses make up the Center. Each one is adapted to age and/or specific problems




Juan in the kitchen

              House n° 4 welcomes adults between 18 and 54 years of age.  7 of them have been chosen for the pilot-project : 5 men and 2 women. Though they are between 18 and 40, their mental ages generally range between 8 and 10.  The project aims at making them responsible for a specific job for which they get a salary, and enabling them to use personal gains in a wise manner. It is also a way to facilitate social integration.

           Their principal activities are : helping with the laundry, cleaning and maintaining the premises, working in the kitchen, taking care of the younger ones, etc... These activities take place mostly on week-ends - as the Center provides adapted schooling and education - and in the mornings during school holidays.

             The participants have learned to sign their names, to be responsible, to take care of the young ones, to help each other and to make good use of their own money.

           Sofia, the oldest of the group, has been very active in a savings program inside the Center, the "Cuchubal".   



Salle à manger du Centre/The dining-room

                   The "Cuchubal" is a savings program,  popular in Central America. It is a collective organization.   Each member contributes every month to a common fund which will be used to lend money for those who need it for a specific purpose. The loans have to be approved by the members.  The "Cuchubal" groups are small, 12 persons at the most. They get to know each other, they meet regularly and organize dinners and parties thus contributing to reinforce social cohesion.
      



Repas d'un plus petit/Feeding a young kid
                  To quote Paty Diaz's own words : "The success of the experiment might seem small to an outsider but, for us who live with these young adults, it is great.  Each day brings a new awakening, hope, smiles and affection...Even if, like in any family, we encounter problems which we do our best to solve. We express our gratitude to EW".






mercredi 23 septembre 2015

EW and Tribal Education - Part 3 / EW et l'éducation chez les enfants tribaux - 3è partie



Anglophones, Please Scroll Down !

Assemblée le matin à l'école de Sholurmattam /  Morning Assembly at Sholurmattam School

EW et l'éducation chez les enfants tribaux : 

3è partie

          Voici le dernier volet des trois articles consacrés à la récente mission pédagogique EW auprès des enfants tribaux de la région de Kotagiri, dans les montagnes du nord-ouest du Tamil Nadu.  Cendrine et Hervé Paul-Guers, membres EW depuis la création de l'ONG, nous ont fait parvenir ce témoignage :
                 "L'école de Sholurmattam, à flanc de colline, accueille 300 élèves de la petite section de maternelle (3 ans) à la 3e (14-15 ans) - dont la grande majorité provient de la caste la plus basse de l'échelle sociale tamoule ("Tribals").  Dans les écoles indiennes, il incombe aux parents de s'acquitter d'importants frais (inscription, ou encore livres, fournitures, uniformes...), mais Sr. Leema, Directrice de l'Ecole de Sholurmattam, nous a dit qu'au moins 50% de ses élèves sont accueillis gratuitement pour cause de grande pauvreté...  La moitié des parents travaillent dans les plantations de thé et gagnent à peine l'équivalent de deux dollars par jour - somme qui ne couvre même pas leurs besoins vitaux.  Quand nous descendions sur le terrain de sport, nous trouvions des enfants du village, à moitié nus et sans chaussures.  Annick (la fille de Cendrine et Hervé) nous a dit : 'maintenant je sais ce qu'est la vraie pauvreté'.

          L'école est desservie par deux services de bus qui amènent les enfants tribaux habitant les villages des alentours. Les cours se déroulent de 8h30 à 15h30.  Les lundi, mercredi et vendredi à 9h30 a lieu l'assemblée dans la cour: chant de l'hymne national, rappel des grandes règles de comportement (tenue vestimentaire, principes à suivre et autres exigences), et levée du drapeau le lundi.  Il s'agit d'une école bilingue (tamoul - anglais) où les enfants reçoivent des cours de sciences et de mathématiques, d'histoire-géographie, mais aussi une formation en Hindi (langue nationale).  Le jeudi - 'Sports Day' - il y a également une initiation au karaté et à la danse.
     

Hervé mène un "Jeu de Devinettes" / Hervé leads a "Guessing Game" on Dangerous Animals for the Tribal Children

                Toujours, selon Cendrine : "Notre mission d'enseignement s'est passée comme un éclair, surtout la dernière semaine.  Cependant, même à la fin de notre séjour, il était toujours difficile pour les enfants de s'exprimer.  Une courte immersion dans des méthodes pédagogiques "à l'occidentale" ne suffit pas à changer fondamentalement la donne : un "bon" élève indien doit être vu mais pas entendu...  Ceci dit, partir du quotidien des enfants a été la porte d'entrée la plus fertile, notamment quand ils ont été sollicités pour parler des occupations de leurs parents ou des membres de leur village.  Partant d'une petite présentation sur les activités pratiquées à Chembakolli, nous avons demandé à chacun d'utiliser les différents thèmes abordés (types de culture, cueillette du miel, différents fruits poussant autour des maisons, animaux d'élevage etc).  De telles méthodes ont aidé les enfants à utiliser leur anglais. 

          Autre élément positif:  l'enthousiasme des élèves pour participer à des sketches ou à des formes d'oral liées à des jeux d'action ou des devinettes (même si, une fois sur place, beaucoup "séchaient"). Hervé a observé la rapidité d'apprentissage des enfants, même chez les tout petits (4 ans), quand une dimension ludique a agrémenté la leçon.  Il est plus facile d'apprendre lorsque le professeur demande de se cacher sous la table ou de mettre son cahier sur la tête !  Cela change du "par coeur" - axe privilégié de l'éducation indienne traditionnelle.


Cendrine, Annick et les enfants / Cendrine, Annick and the younger pupils

          Nous avons découvert que notre dernier mardi était une journée de congé local pour célébrer le « Jackfruit festival ».  La directrice nous a proposé un programme sympathique pour mettre à profit notre journée: le matin, visite de la plantation de thé voisine qui produit 11,000 tonnes de thé par an, dont la plus grande partie est destinée à l'exportation.  La récolte des feuilles (un travail exclusivement féminin) est déjà très rude et mal payée - et les centaines de travailleurs sur le lieu de transformation ont également des conditions très pénibles.  Les femmes dans les usines doivent porter des charges allant jusqu'à 40 kilos, et les hommes souffrent aussi (poussières, extrême chaleur).

          Après le déjeuner, nous voilà repartis pour l'aventure !  L'école a gentiment mis Abichek - élève de 3è - à notre disposition pour nous guider lors de la visite du village de Kil-Kotagiri.  Nous avons pris le thé avec des parents d'élèves Boduga, un groupe parmi les peuples «tribaux». Il nous ont offert du «jackfruit», dont la saveur fait penser à celle du melon.  Ensuite,  ils nous ont emmenés au temple ; les Bodugas sont animistes (cf: légende du dieu arbre).  Leurs croyances pré-datent la religion hindoue.  Sur le chemin du retour, nous avons croisé la professeur d'histoire-géographie, qui a aussi voulu nous inviter chez elle.  Sa famille nous a réservé un accueil chaleureux. Son grand-père était professeur d'anglais et dessinateur doué.  Chez elle, les murs du salon sont ornés de dessins de personnages politiques célèbres (Gandhi, Nerhu etc).



Cendrine Paul-Guers et le Professeur de Sciences Sociales / Cendrine and the Social-Science Teacher

          Le dernier jour de notre mission, Leema, la Directrice - visiblement satisfaite de notre travail - nous a demandé de faire une « formation » pour les professeurs de l'école, afin d'expliquer notre démarche et les techniques pédagogiques utilisées ; ceci pour inciter les enseignants à varier les leurs. Nous avons commencé par le jeu « Jacques a Dit », en faisant participer tous les profs, et nous avons évoqué l'intérêt de varier les situations d'apprentissage pour essayer de faire parler les élèves (écouter / comprendre / écrire / parler... en paires, en groupes, ou en classe entière).  Il faut également varier les supports : dessins, "flash cards", mots croisés pour jeux de devinettes. Draps, marionnettes ou voix pour des "action games".  Textes à trous, histoires écrites ou orales pour aboutir à des jeux de rôle, etc...  A la fin, Annick, notre fille - qui a co-animé certains cours avec les tout-petits - a enseigné aux profs la chanson "Heads and shoulders, knees and toes..."  En guise d'au-revoir, Hervé a proposé «un pendu»...  Belle participation des profs de l'école qui étaient jusque-là assez timides."


Hervé Paul-Guers dans l'appartement, en face de l'école / Hervé in the Family's Apartment, right Across from the School 

          Cendrine et Hervé ont conclu leur témoignage et leur bilan avec quelques mots concernant les conditions matérielles de leur mission :

         "Nous avons déjà évoqué les conditions de logement : Pour la vie quotidienne, il est important de ne pas s'attendre à un niveau de confort européen (pas d'eau courante, fréquentes coupures d'électricité)... Quelques mots sur la nourriture : Leema a veillé à ce que nous soyons bien nourris et la cuisinière nous préparait des plats pas trop épicés.  En contrepartie de notre bénévolat, l'école nous a offert logement et nourriture.  Après la journée d'école, nous nous baladions à pied dans les environs, avec un couvre-feu imposé à 18h30 - heure de sortie des animaux sauvages (ours, bisons, tigres, etc).  Après cela, nous faisions des jeux avec les enfants locaux.  Lectures et jeux de société agrémentaient nos soirées en famille... mais pas d'internet.  Au cours de nos weekends, nous avons découvert des villes des alentours - Kotagiri, Ooty, Réserve de tigres de Motubalai, ou encore Mysore - magnifique ville historique et culturelle…"


          Cendrine et Hervé ont tiré un bilan très positif de leur mission EW :
          "Quelle belle expérience pour nous et nos deux enfants !  La présence de professeurs volontaires a été appréciée par tous, et perçue comme un échange enrichissant..." 

          Leema souhaiterait renouveler l'expérience et voudrait que EW envoie d'autres bénévoles ou augmente son soutien financier en faveur des enfants tribaux.  Plus facile à dire qu'à faire.  Il est clair qu'aucun étudiant français ne pourrait se déplacer pendant l'année universitaire, sans compromettre ses propres études.  De plus, des jeunes à peine sortis de l'adolescence ne sont guère préparés à faire face à des défis inhérents à ce genre de mission.  Il faut une polyvalence, une maturité, une expérience inter-culturelle permettant aux intéressés de relever les challenges auxquels ils devraient faire face.  De plus, les participants éventuels auraient à payer leur billet d'avion aller-retour parce que EW ne prend jamais à sa charge les frais de transport, même pour les stagiaires...  Notre ONG continuera à faire de son mieux... Et nous tirons notre chapeau à toute la famille Paul-Guers pour son engagement, son investissement et son enthousiasme - qui étaient de nature à garantir la réussite totale de cette mission.
 

(Voir plus loin pour d'autres photos)

  

ENGLISH-LANGUAGE VERSION

 EW and Tribal Education - Part 3

          
          The Sholurmattam school has about 300 children, from ages 3 to 14-15, and is made up mostly of tribal children - belonging to the lowest of all castes on the Tamil social scale.  All schools in India require parents to pay - tuition, fees, uniforms, books, etc... but Sr. Leema, the Sholurmattam headmistress, indicated that fully half of her student body is given a free ride, as parents are too poor to pay anything at all.  At best, parents might hope for a job in one of the neighboring tea plantations, but daily wages there top out at just a few dollars per day - which is not a living wage for a family.  When Cendrine and Hervé Paul-Guers would go down to use the school's "sports ground", they'd find children playing there who were only... "half-clothed, and shoeless".  Annick, the family's daughter, remarked : "I finally know what real poverty looks like"...

          There are two bus services per day to bring in the tribal children from outlying areas.  Courses are held between 8:30 a.m. and 3:30 in the afternoon, and three times per week there is a general assembly - with the national anthem and a raising of the flag, and a reminder about basic rules - including the dress code and expected behavior.  In addition to classes in Tamil and in English, sciences and math and social sciences, students also get instruction in karate, Hindu language and dance.  


Cendrine portant le sari qui lui a été offert pour ses 25 ans de mariage ! (Leema est à droite, en rose)/ Cendrine modeling the 9-meter sari that was given to her on the occasion of her 25th Wedding Anniversary (Headmistress Leema is on the right, in a pink sari).

           Cendrine indicated that the tail-end of their pedagogical mission just sped by.  Madame Paul-Guers noted that it was still somewhat difficult to get pupils to open up and participate.  A few short weeks of "Western-style" education was not necessarily enough to overcome a life-time of taboos ; an Indian pupil is definitely meant to be seen and not heard !  However, many students, said Cendrine, were eager to share their own life experiences and the Paul-Guers team was able to use this as a valuable starting point.  Get the children to talk about their household activities and village life.  After one such presentation, Cendrine asked each one of the pupils to develop all the possible themes that had been brought up, namely the types of harvests, the way to collect mountain honey, the types of vegetation and fauna around them...  All of this proved very fruitful and helped draw the children out, so that they could express themselves in English.

          Another very positive element :  the children were very enthusiastic about participating in all sorts of sketches, or oral exercises linked to "action games" and guessing games and role-plays.  Hervé was struck by the rapidity with which kids were mastering all sorts of new information, including the very youngest pupils (about age 4).  It is always nice to learn while having fun, rather than relying just on rote memorization, a pillar of traditional Tamil education...


Cendrine en cours avec les petits / Cendrine in Class with Some Younger Pupils

          The last week of the latest EW teaching mission was marked by a day off for the children, as it was the Tamil "Jack-Fruit Festival" !  This was put to good use, giving the Paul-Guers family the opportunity to go visit one of the local tea estates, which alone produces 11,000 tons of tea per year, much of it for foreign export. The tea harvest (an exclusively female job) is already very physically demanding and poorly paid, and those hundreds of workers on any single tea plantation, during the 4-step process to prepare the tea leaves, also work in difficult conditions.  Women carry loads of up to 40 kgs. (88 lbs.) and men's work is also grueling.

          Later that same day, the family was provided with "student guides" to go and visit and share tea with some tribal families - whose religious beliefs pre-date Hinduism (these peoples are animists).  The social-science teacher also invited the Paul-Guers family in to visit with her own family and the welcome was extremely warm.  Her father, a former teacher of English, was also a very talented artist and the walls of the home were filled with drawings of some of India's most famous personnages (Gandhi, Nehru)...


Assemblée du Matin / Morning Assembly

          The last work day, Headmistress Leema asked the EW couple to come in and provide a special teacher-training lesson, so that all the other teachers in Sholurmattam might benefit from these new Western pedagogical methods.  So Cendrine and Hervé explained their outlook and the types of activities they'd been using.  They had the staff members themselves playing "Simon Says" and then discussed the benefits of regularly varying learning situations, and getting the pupils to work in pairs or small groups.  How to use drawings, news articles, puppets, games, flash cards, role plays, fill-in-the-blanks, etc... and the session ended with daughter Annick leading a round of "Heads and Shoulders, Knees and Toes" ! It was wonderful to see all the Indian teachers participating enthusiastically, they who also tended to be on the shy side...


Plantation de thé - une grande partie de la production locale est destinée à l'exportation / Tea Estate : Much of the Local Tea Production is for Foreign Export...
          Hervé and Cendrine included a word or two about their living conditions before summing up their stay in the Nilgiris region.  The school cook perfectly catered to the family's needs by preparing food that wasn't "overly spicy" and the school provided totally free room and board in exchange for free courses.  There was certainly free time after school to discover the area, but there was a kind of imposed curfew as of 6:30 p.m. - due to all the wild animals in the area who would come out to drink at that time of day - be they tigers, bears, or wild bison.  So evenings were spent playing with local children or engaged in family activities indoors.  Weekends were used to roam farther afield - to Ooty, the famous "hill station" nearby, or to the Motubalai Tiger Reserve or the heritage site of Mysore...

          Overall, said Hervé and Cendrine, "this was a wonderful experience for us and for our two children".  And these feelings were obviously reciprocal, as Leema, the Headmistress, was eager for EW to send down yet other interns to pursue the project or to invest directly in her particular school for tribal children.  Easier said than done.  Obviously, no French students would be coming down during the academic year - an interference with their own studies.  Moreover, young 20-somethings are not always prepared to tackle these kind of challenges, when they, themselves, have never been abroad at all and have no idea of what might be waiting for them from a socio-cultural point of view.  It is also necessary that any future participants pay their own way down to India, as EW does not subsidize any foreign travel costs, even for our interns.  EW will continue to do its utmost, and hats off to the entire Paul-Guers family for their commitment and investment and enthusiasm to make this EW mission a total success.



Annick, le dernier jour, enseigne aux Professeurs une "chanson interactive" lors de la session de formation pédagogique / Here is Annick Paul-Guers, the last day, leading an "Interactive Song" during the "Pedagogical Training Day" Organized for the Sholurmattam Staff 

lundi 31 août 2015

Melinda Tims : 1957-2015

ANGLOPHONES, PLEASE SCROLL DOWN

 

Jeune Fille préparant un "Kolam" pour le Mariage de sa Soeur - Chennai (photo MRT)

 

NB : Pour toute personne qui souhaite faire un DON à EW, il suffit d'envoyer un chèque libéllé à éducation.world + envoi =
Chez Furois / 29 rue Chevrier / 86000 Poitiers (France)

 

Mélinda TIMS - Secrétaire EW 

1957-2015

 

 
Melinda at "Spring Cottage" in Poitiers, France

 

ENGLISH-LANGUAGE VERSION :

Melinda TIMS - EW Secretary

1957-2015 

           Melinda Tims, one of the original three co-founders of EW and its current Executive Secretary, died in France, in Poitiers on August 29th - the result of industrial poisoning and ensuing inoperable lung cancer.

          Back in 2003, Tims was determined to do more than complain about the state of world affairs.  She was not to be satisfied with writing out checks to others to try and make right - although she continued to support many other valuable causes for the rest of her life like Amnesty International, Greenpeace, the French Anti-Nuke Lobby, International Human Rights and immigration issues, the French Right-to-Die League, etc...  

          So she was instrumental in helping start up a small NGO to pool the time, energy and resources of all those interested in integrated development, social justice and international solidarity.  Whereas the intial years were focused more on educational issues, over time the general perspective broadened to include a more "integrated" approach, based on economic justice and micro-credit to alleviate poverty, as well as questions of infrastructure - particularly adequate water supplies for the downtrodden.

          Tims devoted countless hours to the NGO, including numerous overseas missions - all at her own expense - all while working full-time as an Associate Professor at the University of Tours.  She was also interested in music (voice, violin), loved reading and photography.  She will be sorely missed by all of us here at the EW headquarters in Poitiers, but also by all those who knew and respected and loved her - around France and Europe, North America, and throughout the developing world - where she always played a vital role in helping determine EW policy.  Loving testimonials flowed in prior to her death, like this email from a Tamil contact :

"Melinda, I need you to know, every member of my family needs you to know: 

- that you are and will be a stirring example of uncompromising integrity and compassion for your fellow human beings,

- that you are loved and you will be missed... not just by your immediate friends and family but by hordes of unknown of different castes, colours and creeds,

- that all those people in our remote Indian villages,  their silenced or muted voices were  so ably represented through your passionate writings and expressive photographs and they exist for the world to see through your blog,

- that  every single person who has one more drop of water for generations to come,  thanks to your efforts,  will certainly bless your name for all eternity,

- that all our lives are so much better because you walked this earth..."
(email excerpt).


          Tims spent her very last months and weeks in NGO fundraising : selling off her own household belongings in favor of EW.  While much was recycled or given away to the local needy, her extensive personal library, CDs, objects, furniture, etc was sold off, with all proceeds going to the NGO.  Indeed, she will be sorely missed, by all of us...

VERSION  FRANÇAISE :

         Melinda Tims, l'une des trois co-fondatrices de EW et Secrétaire de l'association depuis 2003, est décédée à Poitiers, le 29 août 2015, suite à un empoisonnement industriel qui a causé un cancer du poumon inopérable..

          Dès 2003, Melinda était bien déterminée à ne pas se contenter de pleurer sur les malheurs du monde. Ecrire des chèques ne suffisait pas bien qu'elle ait toujours  soutenu financièrement des associations telles que Amnesty International, Greenpeace, Réseau anti-nucléaire, Droits de l'homme, droits des migrants, ADMD, etc...

           C'est avec toute son énergie qu'elle a aidé notre ONG à fédérer toutes les ressources en temps et en investissement individuel de ceux qui s'intéressaient au développement intégré, à la justice sociale et à la solidarité internationale. Bien que les premières années de l'association aient été concentrées sur les problèmes d'éducation, très vite la perspective s'est élargie : approche plus "intégrée", basée sur la justice économique et le micro-crédit pour combattre la pauvreté, problèmes d'infrastructures en particulier l'alimentation en eau pour les déshérités.

           Melinda a consacré des heures innombrables à EW - ici et au cours de nombreuses missions à l'étranger - toujours à ses propres frais - et tout en assurant un plein temps d'Enseignement à l'Université de Tours en tant que Maître de Conférences. Elle s'intéressait à la musique (chant, violon) et était passionnée de lecture et de photo. Elle nous manquera beaucoup à nous ici à Poitiers mais aussi à tous ceux qui la connaissaient et la respectaient - en France, en Europe, en Amérique du Nord et dans les pays en voie de développement où elle a joué un rôle irremplaçable dans l'élaboration et la mise en place de la politique EW.

            Des témoignages d'affection profonde nous sont parvenus avant et après son décès. En voici un exemple venu d'une personne-contact au Tamil Nadu :

          "Melinda, je veux que tu saches, toute ma famille veut que tu saches :
- que tu es et seras toujours un exemple vivifiant d'intégrité sans compromis et de compassion pour tes frères humains,
- que tu es aimée et que tu manqueras non seulement à tes proches - famille et amis - mais aussi à d'innombrables personnes de toutes castes, de toutes couleurs, de toutes croyances,
- que les voix souvent réduites au silence des habitants de nos villages indiens les plus reculés ont été entendues et transcrites à travers tes écrits pleins de fougue, tes photos si expressives et qu'elles existent  aux yeux du monde grâce au blog EW,
- que toute personne qui aura eu une goutte d'eau en plus et ceci pour des générations à venir, grâce à tes efforts, bénira ton nom pour l'éternité,
- que nos vies sont tellement plus belles parce que tu as marché sur cette terre".

(extrait d'un courriel reçu avant la mort de Melinda).

            Melinda a passé les derniers mois et semaines de sa vie à récolter des fonds pour EW : vente de ses objets personnels, de ses livres, de ses CD's, au profit de l'association.

         Elle sera incinérée mardi 1er septembre. Elle n'a souhaité aucune cérémonie. Les personnes qui avaient l'intention d'offrir des fleurs sont invitées - par elle - à faire un don à notre association (chèque à l'ordre de éducation.world à envoyer à O.Furois, 29, rue Chevrier, 86000, Poitiers).

            Elle nous manquera cruellement.